Monday, 23 January 2017

Rogue One : The Maquis

Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance !



Jen - Come here.

Rememeber : whatever I do - I do to protect you.

Say you understand.


My love for her has never faded...

Jenna - my Stardust - I can't imagine what you think of me.

When I was taken, I faced some bitter truths.


I was told that soon enough Krennic would have you as well.

As time went on, I knew that you were either dead, or so well-hidden that he would never find you.

I knew, 
if I refused to work, if I took my own life, , it would only be a matter of time before Krennic realised that he no longer needed me to complete The Project.

So, I did the one thing which nobody expected -

I lied.

I learned to lie.

I played the part of a beaten man, resigned to the sanctuary of his work.  


I made myself indispensable.

And all the while, I lay the groundwork of my revenge... "


"The leaders who, for many years, were at the head of French armies, have formed a government. This government, alleging our armies to be undone, agreed with the enemy to stop fighting. Of course, we were subdued by the mechanical, ground and air forces of the enemy. Infinitely more than their number, it was the tanks, the airplanes, the tactics of the Germans which made us retreat. It was the tanks, the airplanes, the tactics of the Germans that surprised our leaders to the point to bring them there where they are today.

"But has the last word been said? 
Must hope disappear? 
Is defeat final? 
No!

"Believe me, I speak to you with full knowledge of the facts and tell you that nothing is lost for France. The same means that overcame us can bring us to a day of victory. 

For France is not alone! 
She is not alone! She is not alone! 
She has a vast Empire behind her. She can align with the British Empire that holds the sea and continues the fight. 

She can, like England, use without limit the immense industry of United States.

"This war is not limited to the unfortunate territory of our country.
 This war is not finished by the battle of France. 
This war is a world wide war. 

All the faults, all the delays, all the suffering, do not prevent there to be, in the world, all the necessary means to one day crush our enemies. Vanquished today by mechanical force, we will be able to overcome in the future by a superior mechanical force. The destiny of the world is here. 

I, General de Gaulle, currently in London, invite the officers and the French soldiers who are located in British territory or who would come there, with their weapons or without their weapons, I invite the engineers and the special workers of armament industries who are located in British territory or who would come there, to put themselves in contact with me.

Whatever happens, the flame of the French resistance not must not be extinguished and will not be extinguished.




De juin 1940 à août 1941, les hommes qui ont pris le pouvoir à Vichy mettent en place une politique de collaboration avec l'Allemagne. Pétain impose son idéologie réactionnaire pendant que Laval et Abetz, ambassadeur d'Allemagne en France, oeuvrent au rapprochement des deux pays. Après avoir évincé Laval, Pétain applique une politique xénophobe et antisémite, alignée sur celle de l'Allemagne nazie. A partir de l'hiver 1941, la collaboration s'intensifie. Laval, devenue président du Conseil, organise la répression policière pour lutter contre la Résistance et pour traquer réfractaires et juifs.

Appel du 21 mai 1940
Charles de Gaulle
21 mai 1940

C'est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l'air et sur la terre, l'engin mécanique - avion ou char - est l'élément principal de la force.


L'ennemi a remporté sur nous un avantage initial. Pourquoi ? Uniquement parce qu'il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité.


Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d'autre chose ! Eh bien ? nos succès de demain et notre victoire - oui ! notre victoire - nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d'attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France.


Le chef qui vous parle a l'honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement - sans nulle vantardise - que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat.


Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d'un tel instrument.


C'est cela qu'il nous faut pour vaincre. Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne. Grâce à cela, un jour, nous vaincrons sur toute la ligne.


Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.



Appel du 22 Juin

Charles de Gaulle
22 juin 1940


Le gouvernement français, après avoir demandé l’armistice, connaît maintenant les conditions dictées par l’ennemi.

Il résulte de ces conditions que les forces françaises de terre, de mer et de l’air seraient entièrement démobilisées, que nos armes seraient livrées, que le territoire français serait totalement occupé et que le Gouvernement français tomberait sous la dépendance de l’Allemagne et de l’Italie.

On peut donc dire que cet armistice serait, non seulement une capitulation, mais encore un asservissement.

Or, beaucoup de Français n’acceptent pas la capitulation ni la servitude, pour des raisons qui s’appellent l’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la Patrie.

Je dis l’honneur ! Car la France s’est engagée à ne déposer les armes que d’accord avec ses Alliés. Tant que ses Alliés continuent la guerre, son gouvernement n’a pas le droit de se rendre à l’ennemi. Le Gouvernement polonais, le Gouvernement norvégien, le Gouvernement hollandais, le Gouvernement belge, le Gouvernement luxembourgeois, quoique chassés de leur territoire, ont compris ainsi leur devoir.

Je dis le bon sens ! Car il est absurde de considérer la lutte comme perdue. Oui, nous avons subi une grande défaite. Un système militaire mauvais, les fautes commises dans la conduite des opérations, l’esprit d’abandon du Gouvernement pendant ces derniers combats, nous ont fait perdre la bataille de France. Mais il nous reste un vaste Empire, une flotte intacte, beaucoup d’or. Il nous reste des alliés, dont les ressources sont immenses et qui dominent les mers. Il nous reste les gigantesques possibilités de l’industrie américaine. Les mêmes conditions de la guerre qui nous ont fait battre par 5 000 avions et 6 000 chars peuvent nous donner, demain, la victoire par 20 000 chars et 20 000 avions.

Je dis l’intérêt supérieur de la Patrie ! Car cette guerre n’est pas une guerre franco-allemande qu’une bataille puisse décider. Cette guerre est une guerre mondiale. Nul ne peut prévoir si les peuples qui sont neutres aujourd’hui le resteront demain, même les alliés de l’Allemagne resteront-ils toujours ses alliés ? Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ?

L’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront.

Il est, par conséquent, nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible. Tout ce qui peut être réuni, en fait d’éléments militaires français et de capacités françaises de production d’armement, doit être organisé partout où il y en a.

Moi, Général de Gaulle, j’entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale.

J’invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l’air, j’invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi.

J’invite les chefs, les soldats, les marins, les aviateurs des forces françaises de terre, de mer, de l’air, où qu’ils se trouvent actuellement, à se mettre en rapport avec moi.

J’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre.


Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance !


L’Affiche de Londres
.
À TOUS LES FRANÇAIS

La France a perdu une bataille !
Mais la France n’a pas perdu la guerre !

Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien n’est perdu !
Rien n’est perdu, parce que cette guerre est une guerre mondiale. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour ces forces écraseront l’ennemi. Il faut que la France, ce jour-la, soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, mon seul but !
Voila pourquoi je convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance.
Notre patrie est en péril de mort.
Luttons tous pour la sauver !
VIVE LA FRANCE !

GÉNÉRAL DE GAULLE

QUARTIER GÉNÉRAL,
4, CARLTON GARDENS,
LONDON, S.W.I

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